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Alexandre Giquello
Qui est-il ?

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Né en 1970 à Versailles, Alexandre Giquello est diplômé commissaire-priseur en 2000. Il s'associe à Paul Renaud en 2002 et est, à cette époque, le plus jeune commissaire-priseur de la Compagnie de Paris. En 2009, il fusionne avec l’étude de Jean-Claude Binoche pour former la société de vente volontaire Binoche et Giquello. En 2012, il obtient l'enchère la plus élevée de l'année à Drouot avec une sculpture Maya adjugée 2 900 000 € et en 2014, il obtient 1 884 000 € pour le chapeau de Napoléon, lors de la dispersion de la collection napoléonienne du Palais Princier de Monaco, organisée en association avec la maison de ventes Osenat. Bibliophile, il s'intéresse également à la photographie ancienne et aux arts primitifs. Alexandre Giquello est impliqué depuis de nombreuses années au sein du groupe Drouot, dont il est nommé Président en juin 2017.

Depuis février 2015, il est le Vice-Président du Conseil d’Administration et Président du Conseil de Surveillance de Drouot Enchère.

 

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Prises de positions et modalités des preuves

A la suite de la publication du rapport Sarr-Savoy, Alexandre Giquello a été à Paris l’un des premiers acteurs du marché de l’art à s’exprimer sur ce projet qui présente selon lui plusieurs risques : « Ces questions ont terrorisé et paralysé nos clients. En novembre dernier, tous les collectionneurs ne parlaient que de cela. La grande majorité des africanistes, qui ont collecté les pièces à la fin du XIXe et au début du XXe, aimait l’Afrique et sa culture, et ce rapport fait peser sur eux une présomption de culpabilité1».

Il envisage donc la question de la restitution essentiellement du point de vue de ses conséquences mais aussi en fonction de la valeur des biens culturels, en s’appuyant pour cela sur l’évolution du cours de ces objets sur le marché de l’art.

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1Alexandre Giquello, propos cités et recueillis par Eric Tariant, « Les restitutions d’œuvres d’art africain inquiètent le marché de l’art », Le Temps, 12 février 2019

https://www.letemps.ch/culture/restitutions-doeuvres-dart-africain-inquietent-marche-lart

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