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Christian Kader Keïta
Qui est-il ?

Chef d’entreprise

Secrétaire général du RICE (Réseau International des Congolais de L’Extérieur qui travaille pour la promotion des start-up et de l’entreprenariat en Afrique)

Directeur Associé chez AVUTANN, cabinet de conseil en organisation, stratégie et management.

Prises de positions et modalités des preuves

Christian Kader Keïta plaide pour le retour en Afrique des œuvres qui lui ont été confisquées pendant la colonisation et qui sont exposées dans les musées d’Occident sans contrepartie ni partenariat en affirmant dans l’article « Propositions pour la restitution des œuvres d’art à l’Afrique » du magazine Opinion Internationale « L’attente est profonde et vient de loin… C’est une rumeur qui se fait clameur : l’Afrique revendique le retour des œuvres qui lui ont été prises pendant la colonisation et qui sont exposées dans les musées d’occident sans contrepartie ni partenariat. Macron s’y est engagé à Ouagadougou… Aidons-le à tenir parole ! 1». Pour l’auteur, c’est une question de justice mais aussi un moyen de rattacher l’Afrique d’aujourd’hui à son passé et de recréer ainsi les voies d’un avenir cohérent pour tout le continent.

Toujours dans cette logique, il se demande donc si l’Afrique a les moyens d’avoir gain de cause dans cette discussion. Pour lui, demander le retour des œuvres d’art en Afrique constitue une des étapes essentielles à la reconstitution de la mémoire historique de tout un peuple il pense que la solution devrait être aussi commune (il affirme par exemple que les demandes devraient être groupées : Les institutions africaines (UA) avec le support des institutions mondiales telles que l’UNESCO, la Francophonie). Elle permettra de gommer un des méfaits dévastateurs de la colonisation. « Reprends ce qui est à toi, retrouve qui tu es et d’où tu viens et tu sauras alors où tu dois aller. Redonner sa fierté à tout un peuple, lui permettre de retrouver ainsi sa place à côté d’autres peuples, fier de sa culture et fier de son histoire qu’il peut enfin maintenant écrire de ses propres mains. 2».

Toute sa réflexion se base sur l’analyse de pays ayant obtenu le retour de leurs œuvres « des précédents doivent nous éclairer : pensons à la restitution à nos amis juifs de certaines œuvres confisquées par les nazis, aux revendications qui ont abouti à la restitution à l’Egypte par la France de fragments de fresques issus du tombeau d’un dignitaire de la XVIIIe dynastie (entre 1550 et 1290 avant J.-C.) inhumé dans la Vallée des Rois, ou encore à la restitution par Jacques Chirac au Mali d’une statuette volée lors d’un transfert au musée de Bamako ». CK Keïta, comme LG Tin, voit donc dans la restitution une forme de « réparation » à ces peuples colonisés et propose une telle vision du sujet par rapport à ce qu’elle signifie et implique d’un point de vue identitaire pour les peuples spoliés, à partir d’arguments essentiellement culturels et historiques.

1 Christian Kader Keita, “Propositions pour la restitution des oeuvres d’art à l’Afrique”, Opinion internationale, Mars 2019

https://www.opinion-internationale.com/2019/03/01/propositions-pour-la-restitution-des-oeuvres-dart-a-lafrique-tribune-de-christian-kader-keita_58262.html

2 Ibid.

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