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Emmanuel Pierrat
Qui est-il ?

Avocat au Barreau de Paris (spécialisé dans le droit de la culture et l’information)

Ancien membre du Conseil national des Barreaux

Ancien membre du Conseil de l’Ordre et conservateur du Musée du Barreau de Paris

Romancier, traducteur, essayiste et éditeur

Conseiller municipal du 6e arrondissement de Paris

Président du PEN Club français (association pour la liberté d’expression et de création)

Secrétaire Général du Musée YSL

Les travaux de recherche d’Emmanuel Pierrat portent essentiellement sur les revendications et les demandes actuelles de restitution par les pays « spoliés » aux pays et musées collectionneurs et « détenteurs », et interroge la légitimité de ces requêtes en étudiant pour chacune les moyens et outils juridiques mis à disposition par ces pays pour agir (il montre par exemple que les demandes du Caire au British Museum pour les frises du Parthénon sont appuyées par un traité international, celui de la Convention Unesco de 1970). A travers et à partir de la lecture des lois, codes, traités et conventions rédigés par les pays ou l’UNESCO, son propos dans Faut-il rendre les œuvres d’art ? s’efforce ainsi « d’esquisser » la complexité du problème de la restitution des œuvres d’art. Aussi, son étude ne concerne pas à ce propos les biens spoliés aux Juifs, ni la colonisation qui constituent selon lui des cas « singuliers » et qui requièrent des « traitements juridiques et politiques particuliers » car les vols d’œuvres dans ces deux cas ont eu lieu dans un contexte spécifique et prennent place dans un cadre particulier de domination qui n’est pas semblable aux autres spoliations1. Dans son œuvre le chapitre « Le Dilemme des musées » de son ouvrage Faut-il rendre les œuvres d’art ? il montre ainsi que ces « querelles sur la conservation des œuvres d’art et leur mise à disposition du public » sont le reflet d’un « enjeu politique majeur » et « un point de friction ‘culturelle’ avec des États qui veulent récupérer leur histoire »2. Il s’appuie pour cela sur de nombreux documents, chiffres, bases de données et sources d’organismes internationaux tels qu’Interpol, l’UNESCO ou l’OCBC (Office central de lutte contre le trafic des biens culturels) mais son propos repose essentiellement sur la lecture de textes juridiques (en particulier la Convention UNIDROIT de 1995).

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1 Emmanuel Pierrat, Faut-il rendre les œuvres d’art ?, Paris, Editons du CNRS, 2011, p.11-16.

2 Ibid.

Prises de positions et modalités des preuves
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