NE PAS TOUCHER
La restitution des biens culturels
Jo de Buck
Marchand d’art
Patron de la galerie Tribal Arts
Qui est-il ?
Pour Jo de Buck personnalité très connue dans le domaine de l’art à Bruxelles, autre grande place du marché de l’art tribal, les prises de position récentes du président Emmanuel Macron par rapport à la restitution créent un climat d’incertitude. Celui-ci se montre en effet relativement opposé à la restitution car il estime qu’elle aura pour effet de détruire le marché de l’art. Il ajoute également que le projet voulu par Macron est à certains égards injuste pour les collectionneurs dans la mesure où « les amateurs, qui ont rassemblé ces pièces, par amour de l’art et dans un esprit interculturel, sont aujourd’hui montrés du doigt et considérés comme des pilleurs 1».
Dans la continuité d’Alexandre Giquello, Jo de Buck envisage donc la question de la restitution essentiellement sous l’ange de ses conséquences et de ses risques, à partir du sens et de la conception qu’il se fait d’une telle entreprise.
1Alexandre Giquello, propos cités et recueillis par Eric Tariant, « Les restitutions d’œuvres d’art africain inquiètent le marché de l’art », Le Temps, 12 février 2019
https://www.letemps.ch/culture/restitutions-doeuvres-dart-africain-inquietent-marche-lart